ב ם;כי הגלבר העילינו לחהסדוֹ-- : תומאתמת-היההוה הלעוֹהלם . לההללו-היה
1 Louez l’Eternel, vous tous, ô peuples, glorifiez-le, vous toutes, ô nations!
2 Car immense est sa bonté en notre faveur, la bienveillance de l’Eternel demeure à jamais. Alléluia!
Je veux me réjouir pleinement en l'Eternel, que mon âme se délecte en mon Dieu! Car il m'a revêtu de la livrée du salut, enveloppé du manteau de la victoire: tel un fiancé orne sa tête d'un diadème, telle une jeune épouse se pare de ses joyaux.
.
(Psaume 16)
.ם;שם;וים;תי היההוה הלתנהגם;די התם;מיד: ם;כי ם;מים;מים;ני, לבל-תאמוֹט הליכן, השלמח ם;לם;בי--לוהיתגל הכבוֹם;די 8 Je fixe constamment mes regards sur le Seigneur; s’il est à ma droite, je ne chancellerai pas. 9 C’est pourquoi mon cœur se réjouit, mon âme jubile, mon corps même repose en sécurité.
( Psaume 121 ) . תא השא יעילני, תאל- תה ההם;רים-- ימ לאם;ין, היבאא תעהזם;רי תעהזם;רי, ימ ם;עם היההוה-- אע ישה, הש למם;ים הו האתרץ 1.Je lève les yeux vers les montagnes, pour voir d’où me viendra le secours. 2 Mon secours vient de l’Eternel, qui a fait le ciel et la terre.
( Isaie 12 ) והשלאהבתתם-למם;ים, הבהששוֹן, ם;מלמלעהייני, לההישוהעה 3 Vous puiserez avec allégresse les eaux de cette source salutaire
Cette année nous avons chanté également un autre extrait du psaume 121
הינה לאא-רינום . רולאא ייירשן-- שוימר, יירשרריאל
Celui qui te garde ne sommeillera point. Voici, il ne sommeille ni ne dort, Celui qui garde Israël.
Et la version plus traditionnelle
Ce qui nous a permis de chanter en entier pour le grand final de l'année le psaume 121 en entier
Cantique des degrés. Je lève mes yeux vers les montagnes... D'où me viendra le secours? Le secours me vient de l'Éternel, Qui a fait les cieux et la terre. Il ne permettra point que ton pied chancelle; Celui qui te garde ne sommeillera point. Voici, il ne sommeille ni ne dort, Celui qui garde Israël.
L'Éternel est celui qui te garde, L'Éternel est ton ombre à ta main droite. Pendant le jour le soleil ne te frappera point, Ni la lune pendant la nuit. L'Éternel te gardera de tout mal, Il gardera ton âme; L'Éternel gardera ton départ et ton arrivée, Dès maintenant et à jamais.
Et à la fin un extrait du psaume 137 (5 et 6)
-ה יאם-הארשרכיחך רירורשרלים (5) Si je t’oublie jamais, Jérusalem תישרכעח ירמייניי que ma droite me refuse son service! ו -- יתרדעבק-רלשויני, רליחיכ (6) Que ma langue s’attache à mon palais, :יאם-לאא הארזרכיריכי si je ne me souviens toujours de toi, --יאם-לאא עאלעהלה, האת-רירורשעלים Si je ne place Jérusalemעעל, ראאש
ישרמרחיתי. au sommet de toutes mes joies!
Et à la fin, le commentaire rabbinique de ce psaume (comme vous l'avez souhaité)
Réflexion sur le Tehilim - Psaume 137 par Albert Bensoussan Par webmaster, samedi 24 novembre 2007 à 17:38 :: Sur le Blog de: terredisrael.com
L'autre soir mon écran m'envoie une chanson israélienne, que je trouve quelque peu mièvre musicalement au regard de son contenu : Im eshkah'er Yeroushalaïm. Je reconnais aussitôt, car mon oreille en fut bercée pendant toute ma jeunesse, les versets tant psalmodiés ? ou pleurés ? du psaume 137. 137, que voilà un bon chiffre ! car 1 + 3 + 7 = 11 = 2. C'est le chiffre de la dualité : Sion et Jérusalem. De l'une est issue la Torah, de l'autre la Parole divine. Autant dire une dualité ramenée à l'unité, comme duel et un à la fois est le couple primordial ish / isha, pétri même chair, baçar mi baçari. Mais pour l'heure nous sommes à Babel, dans l'exil et la confusion : « Sur les fleuves de Babel là nous étions et pleurions aussi au souvenir de Sion » (Al-naharot babel cham yachavnou gam bah'inou bezoh'renou et-tsion). Comment le Tehilim fait-il un tel bond dans le temps ? Et David, le compositeur de ces chants, peut-il adoucir sur sa harpe ? son kinor ? le dur chemin de l'exode plus de cinq cents après avoir régné à Sion ? Les Sages, dans la logique de leur science, et la certitude de leur savoir, ont avancé l'idée que David avait « vu » -- dans une vision prophétique ? la destruction du Temple que son fils Salomon allait bâtir à Jérusalem ; oui, il aurait vu les hordes d'Hébreux en route pour Babylone. Soit. L'âme naïve peut faire taire sa raison et se couler dans la pensée magique qui abolit toute chronologie. Mais nous pensons que le temps n'a rien à voir à l'affaire, puisqu'en fait, dans notre langue ancienne et l'écriture de la Torah, passé et futur se confondent en un présent permanent, intemporel. Je serai qui Je serai, dit D.ieu à Moïse au buisson ardent, et nous entendons et comprenons bien : Je suis qui Je suis. C'est-à-dire Je suis en permanence, hors des catégories contingentes de l'horloge des hommes, Je suis en éternité. C'est pourquoi nous n'attachons pas une importance radicale au scribe du Tehilim. Le roi David est-il l'auteur de tous ces psaumes ? Eh bien, soit ! Il n'empêche que le Tehilim nous parle dans notre temps et parcourt notre histoire, la montant et la descendant à l'image de l'échelle de Jacob.
Alors, dans ce psaume 137, les verbes de la plainte s'expriment au futur, mais nous les comprenons et traduisons au présent : Si je t'oublie ? Im eshkah'er' qu'elle oublie ? tishkar. Le lecteur du Sefer est familier de ce régime verbal qui fait de notre Torah un livre éternel parce que tous temps confondus. S'il est vrai que sur notre planète bleue il y a nuit et il y a jour, comme nous l'apprenons au premier chapitre de la Genèse, dès lors qu'on s'élève dans le ciel, ces catégories lumineuses disparaissent, et avec elles le temps. Plus de nuit, plus de jour, plus d'hier, plus de demain, mais le ténébreux éclat d'un temps perçu comme immobile alors même qu'à nos yeux, fondu en espace, il file vertigineusement. C'est de cette ambiguïté que naît la poésie, et le baroque espagnol, par la voix d'un Góngora (dont la judéité, aux dires de ses détracteurs, pointait du nez), sut donner dans ses Solitudes une vision du monde évoluant dans la « confusion », celle du temps et de l'espace, par le récit d'un naufragé, d'un premier homme, perdu au milieu des ombres, « foulant des crépuscules (crepúsculos pisando) »? et « la douteuse lueur du jour (la dudosa luz del día) ». C'est la naissance du monde et l'homme est seul dans la nuit : Berechit. Le psaume 137 nous situe au milieu du chemin, dans une ouverture qui semble annoncer les plus célèbres vers italiens : « Au milieu du chemin de notre vie, je me suis retrouvé dans une forêt obscure. J'avais perdu la voie droite », ainsi qu'a chanté Dante Alighieri (Nel mezzo del cammin di nostra vita'). Nous sommes là avec le psalmiste, « sur les fleuves de Babel », hors les murs de la ville, ainsi qu'il sied aux bannis et aux réprouvés. Ainsi naguère, dans notre longue Golah, les Juifs avaient eu obligation, en la Tlemcen du XV° siècle, de camper au-delà des portes de la ville' jusqu'à l'avènement du miraculeux Rab Ephraïm Enkaoua qui, ayant guéri la fille du sultan, avait obtenu de ce dernier la grâce d'habiter au c'ur de la capitale almohade. L'histoire se répète. Mais là nous sommes aux portes de Babylone et le peuple hébreu se lamente sur son Paradis perdu, « au souvenir de Sion (bezoh'renou et-tsion) ». Ces Hébreux interdits de séjour ont suspendu leurs harpes aux branches des saules, ?aravim. Et l'on sait que le saule est l'arbre du souvenir nostalgique. Mais c'est aussi cet arbre originaire de Mésopotamie, berceau d'Abraham, dont la feuille, ?aravah, associée au loulav et suspendue à la Soukka, qui est tente d'exil, a un rôle protecteur. L'interprétation kabbalistique fait de l'?aravah le symbole de celui qui est exclu de l'étude de la Torah et des mitzvot, des bonnes actions, symbole du rejet et de la désolation ; par ailleurs, le saule est associé à la bouche, et donc ici au mutisme de ce peuple qui a perdu son Temple et l'exercice du culte. C'est pourquoi, dans ce psaume 137, les harpes sont suspendues aux branches du saule, et le texte précise : betoh'ah, tout au fond de l'arbre, tout dedans, noyées dans le bruissement du feuillage. Mais voilà que le Perse vainqueur demande à l'esclave hébreu de chanter et de le divertir. Tout comme Samson aveugle et dépossédé de sa force chevelue est sommé de réjouir, par sa lourdeur impuissante d'ours enchaîné, la foule philistine massée dans le temple, et va appeler sur elle le châtiment du ciel en précipitant les colonnes, ainsi le peuple exilé consent-il à dépendre, à reprendre sa harpe et à exprimer sa douleur, avant d'excréter ses imprécations. Aux ?erou ?erou ! ? « rasez, rasez ! » - des Babyloniens répondront en fin de psaume ces verbes de vengeance, aussi expressifs qu'agressifs : yoh'ez, « écrasez », nipets, « fracassez ». Mais avant la malédiction vient la plainte qui s'exprime comme un acte de foi. Non, ici, pas de cendre sur la tête ni de poing frappant la poitrine, pas d'accablement ni de démission, pas de victimisation déplorable, mais le serment positif de garder vive la mémoire de Sion et de retrouver la voie droite dont parlera Dante. Alors s'élève le verset le plus beau, le plus fort de toute l'histoire d'Israël : « Si je t'oublie, Jérusalem, que ma droite s'oublie (ou se dessèche) », qu'il faut scander en hébreu Im eshkah'eh' Yeroushalaïm tishkah' yemini.
Vers parfaitement rythmé par la répétition du verbe lishkoah' = oublier, conjugué au futur (mais au sens présent) : eshkah' = j'oublierai et tishk'ah' = elle oubliera, autrement dit, qu'elle oublie ! La forme tishkah', avec sa consonne T occlusive sourde initiale, relayée par la consonne K occlusive sourde médiane, dit bien la violence de l'expression verbale : qu'elle s'oublie, ma main, qu'elle dépérisse ou se dessèche, qu'elle oublie de fonctionner. Quant à l'objet de cet oubli, la main, comment ne pas voir la répétition plaintive de la voyelle I : yemini ? Et surtout, comment ne pas voir en yemini le rappel musical, par l'initiale ye répétée, de Yeroushalaïm ? Nous avons là un procédé poétique des plus élaborés et des plus efficaces. C'est cela la beauté du vers, par ailleurs choyé par la répétition de ce doux chuchotis ? esh -- au sein de Yeroushalaïm et de eshkah'eh'. Et enfin, ce rythme du vers en neuf pieds scandé 1-3-5, en respectant la gradation impaire de un à trois à cinq, est proprement le rythme élégiaque, que l'on retrouvera en poésie latine dans le rythme dactylique (le dactyle se compose d'une longue suivie de deux brèves ? ? ?). Eh bien ! si l'on songe qu'en poésie latine le dactyle est suivi du spondée (composé de deux longues ? ?), nous voyons apparaître là un antécédent de l'hexamètre dactylique latin avec ce jeu subtilement rythmé de eshkah'eh' ? dactyle : une longue + deux brèves ? et de tishkah' ? spondée : deux longues, ici bien martelées en deux temps, tish-kah'. En définitive, l'amour choyé de Jérusalem s'exprime d'une voix brisée s'étranglant dans la plainte, sur la corde aigue de la harpe décrochée du saule. Mais lorsqu'on pleure, on pleure à plusieurs reprises, les larmes sont abondantes et réitératives, et donc si la main dépérit en même temps que la voix se perd dans le cri, la langue à son tour va se paralyser et coller au palais. Et le vers se prolonge ainsi : tidbak lechoni leh'iki. Avec cet impératif d'une rare violence tout en occlusives sourdes T + K à l'initiale et en finale, avec au milieu les occlusives sonores D + B : quatre occlusives en un mot de deux syllabes, c'est un record et c'est éminemment expressif de violence, car la consonne occlusive n'est rien d'autre qu'un blocage du souffle brutalement relâché ; l'occlusive, c'est la consonne de l'explosion (ainsi explique-t-on le fameux big-bang de la Genèse par les deux violentes occlusives sonores bilabiales de Berechit Bara). Mais par ce vers, nous voyons aussi se prolonger la plainte initiale dans lechoni suivi de leh'iki : trois I aigus et c'est la poursuite du cri. Mais enfin, ce cri, cette plainte, cette violence des sons, tout cela est au service de la résolution finale, exprimée à nouveau sous forme de condition : im-lo ezkereh'i im lo a'ale et-yeroushalaïm ?al rosh simh'ati : « si je ne me souviens de toi, si je n'élève Jérusalem en (sur la) tête de ma joie ». Ainsi l'acte de foi exprimé dans la plus haute poésie se ramène-t-il à l'obligation de mémoire. On sait, depuis, que l'impératif Yizkor - « il se rappellera », « rappelle-toi » - est devenu un impératif catégorique du judaïsme.
Mais ici, la mémoire ne s'applique pas aux malheurs qui vont suivre ? et, en dernier lieu, à la Shoah --, ce souvenir sur lequel nous prêtons serment depuis vingt-six siècles est celui de la Cité de la Torah, celle d'où sont issues la Loi et la Parole : Jérusalem.
5. Sites protestants https://oratoiredulouvre.fr/ http://frequenceprotestante.com/ (il y a l'émission qui s'appelle "l'hébreu biblique" et ça vaut la peine de l'écouter. Cette émission est animé par Monsieur Louis Pernot (un dimanche sur deux de 14h00 à 14h30 sur 100.7 (région parisienne).
Je ne prends pas la responsabilité du contenu de ces sites néanmoins il faut toujours porter l'esprit critique et chaque ressource peut nous enrichir.
Bonne lecture !
La
Bible hébraïque n'a pas de mot générique pour "couleur"
; le mot qui s'imposera bientôt (qui commence à s'imposer à
l'époque des targums) est ce tseva' araméen qui au départ signifie
"teinte, teinture". La racine tsava' signifie d'abord
"tremper, teindre"
Ce
texte illustre l'usage et la formation du féminin singulier :
אֲדוֹן
הַסְּלִיחוֹת
בּוֹחֵן
לְבָבוֹת
גּוֹלֶה
עֲמוּקוֹת
דּוֹבֵר
צְדָקוֹת
חָטָאנוּ
לְפָנֶיךָ רַחֵם עָלֵינוּ
Le
Seigneur du pardon
L'examinateur
des coeurs
Révélateur
des profondeurs
Porte-parole
de la verité
1
Les seli'hot
(hébreu : סליחות
« pardons »)
sont, au sens large, des offices de prière et, au sens
restreint, des pièces liturgiques juives implorant la
clémence divine pour les fautes commises par les enfants
d’Israël.
Voici deux chansons de Sarit Haddad qui sont une prière avec les mots d'origine biblique
BORE OLAM
Todah shebizkutcha yesh bayit cham Je remercie car j'ai la maison chaude grâce à toi
ולא רק לי זה לכולם Velo rak li ze lechulam Ce n'est que pour moi c'est pour tous
אתה דואג לכל בני האדם Ata doeg lechol b’nei ha’adam Tu prends soin de tous les gens
תודה לך בורא עולם Toda lecha bore olam Je te remercie, créateur du monde
משביע את רעבוני Masbia et ra’avoni Tu satisfais ma faim
דואג לרש לעני Doeg larash lani Tu prends soin du pauvre et du souffrant
על כל מה שנתת לי Al kol mah shenatata li Pour tout ce que tu m'as donné
תודה לך אלי אלי Toda lecha eli eli Je te remercie, mon Dieu, mon Dieu
בורא עולם תדע אני רק בן אדם Bore olam teda ani rak ben adam Créateur du monde tu sais que je ne suis qu'un humain
ודאי טעיתי פה ושם Vadai taiti po ve sham Certainement j'ai commis des fautes ici et là
אני עדיין לא מלאך אל תשכח Ani adayin lo malach al tishkach Je ne suis pas encore l'ange, n'oublie pas
Merci תודה
Maison בית
Chaud חם
Seulement רק
Pour tous לכולם
ceci – c'est זה
Tu אתה
homme בן אדם
gens בני האדם
Je te remrecie תודה לך
tout כל
quoi מה
ici פה
là שם
pas encore עדיין לא
l'ange מלאך
אם טעיתי אנא סלח Im taiti ana slach Si j'ai erré, aie pitié
היקום לכבודך נערך Hayikum lekvodcha ne’erach L'univers te rend gloire
השמש ביום לך תזרח Hashemesh bayom lecha tizrach Le soleil brille à ton honneur le jour
בלילה כוכב מאיר עולמך Belaila kokav meir olamcha La nuit, les étoiles illuminent ton monde
עשה שלום בין בני בריתך Ase shalom ben bnei britcha Fais la paix avec les gens de ton alliance
תמיד ידעתי שאני Tamid yadati she’ani J'ai toujours su qui je suis
בלעדיך מי אני Biladeicha mi ani Sans toi je sais qui je suis
רק תן בריאות אנא אלי Rak ten bruit ana eli Donne moi seulement la santé
ותאיר לי את דרכי Vetair li et darki Et illumine mon chemin
Le soileil השמש
En journée ביום
La nuit לילה
L'étoile כוכב
Le monde עולמ
Paix שלום
Je fais עשה
Toujours תמיד
Qui מי
La santé בריאות
Mon chemin דרכי
אדון הסליחות Adon haselichot Le Seigneur du pardon
בוחן לבבות Bochen levavot L'examinateur des coeurs
גולה עמוקות Gole amukot Révélateur des profondeurs
דובר צדקות Dover tsedakot Porte-parole de la verité
AVI SHEBASHAMAIM
אבי שבשמיים 1 Avi shebashamaim O, mon père qui es aux cieux
תשמור על הנשמה שלי 2 Tishmor al ha neshama sheli Protège mon âme
שתמיד תהיה קדושה 3 She tamid tihiyeh kdosha Qu'elle sera toujours sainte
אבי שבשמיים 4
תשמור על הנשמה שלי 5 Tishmor al ha neshama sheli Protège mon âme
שתמיד תהיה טהורה 6 She tamid tiyeteh tehora Pour qu'elle soit pure
אבי שבשמיים 7
אל תתן לי אף פעם להיכשל 8 Al titen li af paam lehikashel Ne ne me laisse jamais decevoir
אבי
שבשמיים 9
אל תתן לי אף פעם ליפול 10 Al titen li af paam lipol Ne me laisse jamais tomber אל תתן לי אף פעם
ליפול 11 אבי שבשמיים 12
תן לי להרגיש אותך 13 Ten li lehargish otha Laisse moi te sentir תמיד הכי קרוב
14 Tamid ahi karov Toujours le proche אבי שבשמיים
15 תן לי להרגיש אותך 16 Ten li lehargish otha Laisse moi te sentir תמיד הכי אוהב 17 Tamid ahi ohev Toujours le plus aimant אבי שבשמיים 18 אל תתן לי אף פעם להיכשל 19 Al titen li af paam lehikashel אבי שבשמיים 20 אל תתן לי אף פעם ליפול 21 Al titen li af paam lipol אל תתן לי אף פעם ליפול 22 Al titen li af paam lipol אבי שבשמיים 23 יוצר נשמתי שמע קולי 24 Yotzer nishmati shema koli Créateur de mon âme בקוראי אלייך 25 Bekori eleha Entends ma voix אבי שבשמיים 26 מעומק נשמתי תחינתי 27 Meomeg nishmati tehinati De profondeur de mon ma prière מעומק נשמתי תחינתי 28 De profondeur de mon ma prière תבוא נא לפנייך 29 Tavo nah lefaneha Que (ma prière) vienne vers toi (vers ta face).
Coin vocabulaire
.ima mère /אמי mon père //אבי la mère /אמא le pèreאב, אבא .2la soeur /אחות le frèreאח .3je veille אני שומר / שומרת .4âme הנשמה .5toujours שתמיד .6pur טהור .7saint קדוש .8/ jamaisאף פעם .9une fois /פעם אחת foisפעם .10tomber ליפול je tombeאני נופל .11j'echoue אני ניכשל . // להרגיש 12 je sens אני מרגיש .13toujours תמיד .14proche קרוב .15amour //אהבה j'aime אני אוהב .16la voix קול .17venir //טבוא je viensאני בא / באה
Voici le texte du Monsieur Marc Pernot du site de l'Oratoire du Louvre qui explique l'usage des nombres dans la Bible.
(....) les nombres ont une signification globalement assez simple. Et bien souvent l'indication d'un nombre ne donne pas d'indication sur une quantité mais plutôt sur un sens ou une qualité.
1 est le nombre de Dieu, l’Unique incréé, “Ecoute Israël, l’Eternel est notre Dieu, l’Eternel est Un”
2 est le nombre de la parole de Dieu, qui est comme une "épée à double tranchant" (Heb 4:12), permettant de discerner, de lever la confusion entre les lumières et les ténèbres, le bien du mal...il y a deux testaments, deux traditions révélées dans le Judaïsme, et Dieu parle souvent deux fois, c’est deux fois qu’il donne la loi à Moïse sur le mont Sinaï,, cette loi est écrite sur deux tables de pierres.
3 est encore le nombre de Dieu, ou tout au moins du spirituel, et cela dans bien des peuples, car le triangle est la seule figure géométrique stable, le 3 évoque la stabilité, l'éternité. (Cf la Trinité)
4 est le nombre du terrestre, de la dimension matérielle de la création qui ignore Dieu (les quatre points cardinaux, les quatre éléments, les quatre pattes des animaux...)
5 est est un chiffre très important dans la Bible, 5 est le nombre de la Loi, guidant l'action juste des humains. La Torah est le Pentateuque: les cinq premiers livres de la Bible et sur les Tables de la Loi, il y a cinq commandements sur une table et cinq sur l’autre. A l'origine, c'est probablement du au nombres de doigts de la main, évoquant ainsi l'action. On retrouve ce chiffre dans les évangiles par exemple dans le nombre de pains qui sont multipliés par Jésus (Matthieu 14:17).
6 est le nombre du refus et de l’opposition à Dieu, c’est le “7” auquel on retire le Un de Dieu, il évoue le rejet volontaire et conscient de la dimension spirituelle
7 est le nombre de la perfection de la création, c'est à dire de la création matérielle parachevée par la bénédiction de Dieu reçue. C’est le nombre des 7 jours de la création de la Genèse, et c’est aussi 4+3, c’est à dire le matériel qui s’unit au spirituel.
10 est encore un autre nombre de la Loi comme les dix commandements, une alliance de la Parole et de la Loi morale.
12 est le nombre du peuple de Dieu, comme les 12 tribus d’Israël et les douze apôtres, c’est le nombre de ceux qui se veulent appartenir à Dieu, (même s’ils ne sont pas parfaits). C’est encore une combinaison de 4 le matériel et de 3 le spirituel, mais d’une manière moins parfaite.
40 évoque un temps long, matériellement long, pas forcément créateur comme le serait une période de 7 ou de 10 jours, mais plutôt comme un temps de gestation.
1000 veut dire une multitude.
Ensuite, on peut utiliser ces nombres dans des formes développées. Par exemple :
666 est le matérialisme élevé au rang d'une divinité. Dans l’Apocalypse ce nombre est appelé "le chiffre de la bête”
42 est composé de 6 et de 7, c'est la transition entre le 6 de la création matérielle du monde et le 7 de la création bénie (voir Apocalypse 11:2; 13:5)
Le Christ dit qu’il faut pardonner 7 fois, 70 fois 7 fois à son prochain, et c’est là bien le but de la création divine.
Il y a 24 classes de prêtes en Israël, ce qui est un multiple direct de 12 etc...
4000 personnes évoque la multitude de l'humanité de toute la terre, 5000 personnes évoque le peuple de la Loi,ce qui est donc moins de monde que 4000 (voir par exemple les multiplications de pains dans Marc 6 et 8)
144000 est une multitude voulue par Dieu, comme un peuple entier de peuples, ce que sont les élus de Dieu dans l'Apocalypse.
Cette place à l'allégorie dans la Bible gène ceux qui veulent verrouiller le sens de la Bible dans une signification bien bétonnée, mais qu'on aime ça ou non, il est manifeste que la pensée de l'époque était comme cela. Un passage de l'évangile montre même une instance toute particulière sur cette question des nombres : Marc 8:17-21, à plusieurs reprises, Jésus pose la question à ses disciples “Est-ce que vous vous souvenez combien il y avait de pain? Et combien de personnes ont été nourries? Et combien de paniers il est resté?” Et vous est-ce que vous vous souvenez de ces chiffres sur lesquels Jésus insiste tant, et qui semblent la clef de l'interprétation de ces multiplications des pains?
La première fois y a 5 pains, qui nourrissent 5000 personnes, et il reste 12 paniers.
La seconde fois, il y a 7 pains, qui nourrissent 4000 personnes, et il reste 7 paniers.
L'interprétation de ces chiffres ne pose visiblement pas le moindre problème aux disciples de Jésus. Ils n'ont pas besoin de le questionner plus à ce sujet. Il a suffit que Jésus attire leur attention sur ces nombres pour que d'un coup ils comprennent qu'il s'agit de se méfier de l'enseignement des pharisiens et pas de leurs boulangeries, et que véritablement, ce qu'offre le Christ est la Parole de Dieu, une parole de bénédiction qui est donnée à l'humanité toute entière, et non plus seulement une Loi qui est donnée au peuple de la Loi.
En hébreu, les lettres ont une valeur numérique et peuvent être utilisés pour compter. Cela s'appelle la « guématria », du grec « geometria ». La numérotation alphabétique est à base 10. Elle utilise les 27 lettres de l'alphabet (22 lettres ordinaires + les 5finales) de la façon suivante:
Les 9 premières lettres ordinaires (aleph, bêt, guimèl, dalèt, hé, vav, zayin, hèt et tèt) correspondent aux chiffres 1 à 9 ;
Les 9 suivantes (yod, kaf, lamèd, mèm, noun, samèkh, ayin, pé et tsadé) aux 9 dizaines (10 à 90) ;
Les 4 dernières (qof, rèch, chin et tav) aux 4 premières centaines (100 à 400) ;
Les 5 lettres finales (kaf, mèm, noun, pé et tsadé) aux 5 dernières centaines (500 à 900).
1- Le nombre 15 s’écrit = Tèt(9) Vav(6). Or, on devrait écrire Youd(10) suivit de
Hè(5), mais cela correspond à l'un des noms de D.ieu utilisé dans le texte biblique.
Pour éviter ce qui pourrait correspondre à une utilisation abusive du nom de D.ieu on
remplace le Youd par la lettre précédente, le Tèt et on ajoute ce qui manque donc un
6 (Vav) pour arriver à la bonne somme.
2- Le nombre 16 = Tèt(9)+Zaïn(7). En effet, on devrait avoir Youd(10), suivit de
Vav(6). Or ce sont les deux lettres du Tétragramme, le nom par excellence de Dieu
(YHWH) : Youd – Hé – Vav – Hé.
3- La valeur numérique des lettres hébraïque peut également servir de clé de lecture
du texte hébraïque c'est ce que l'on appelle la Gamatria ou numérologie hébraïque.
Le système alphabétique utilise le principe additif dans lequel les valeurs attachées aux lettres sont ajoutées pour représenter la valeur totale du nombre. Par exemple, 177 est noté קעז, ce qui correspond à 100 + 70 + 7 = 177.
Jusque 999, chaque nombre peut être noté de plusieurs façons, correspondant à l'addition des différents éléments le composant, avec d'éventuelles significations associées de par la valeur alphabétique.
Pour une numération "neutre" en termes de signification, la lettre / chiffre représentant l'élément du nombre de la plus faible valeur (généralement l'unité de 1 à 9) se trouve à la gauche du nombre. Les éléments de valeur supérieur se succèdent vers la droite par ordre de valeur croissante.
Les nombres 15 et 16 sont notés respectivement טו (9+6) et טז (9+7), en lieu et place de יה et יו. La raison en est que ces dernières combinaisons ne peuvent être utilisées couramment, étant associées au nom de Dieu dans le judaïsme.
Ce système nécessite 27 lettres, soit les 22 lettres de l'alphabet hébreu, et 5 sofit (finales) ajoutées pour former 27 (3 × caractères). Régulièrement, la dernière lettre, tav (qui a une valeur de 400) est utilisée en combinaison avec elle-même et / ou avec d'autres à partir de kof (100), pour générer les nombres de 500 et suivants.
Un gershayim (caractère similaire à un guillemet) est généralement inséré à droite du caractère le plus à gauche pour indiquer que le groupe de caractère est un nombre plutôt qu'un mot. Quand une seule lettre est utilisée (comme pour les nombres de 1 à 9, 10, 20..., 100, 200, etc), un caractère geresh (caractère similaire à une apostrophe) suit à gauche de la lettre.
Les milliers sont notés séparément, et le compte des milliers précède le reste du nombre (à la droite des valeurs du nombre plus petites donc). Il n'existe pas de marque spécifique pour indiquer qu'il s'agit de milliers, ce qui peut théoriquement amener une ambiguïté, mais qui est généralement levée par le contexte. Lorsqu'il s'agit de spécifier le nombre d'années calendrier, la valeur du millier (actuellement de 5 [ה]) n'est généralement pas indiquée. Elle l'est par contre sur les valeurs monétaires.
L'hébreu moderne utilise généralement le système décimal standard et les chiffres arabes pour la plupart des usages. La numération hébraïque est de nos jours utilisée principalement pour noter les dates du calendrier hébreu, ainsi que, à l'instar des chiffres romains en français, pour numéroter des listes. Ils ont aussi une grande importance en numérologie et en gematria.